"Kaboul Kitchen" s’inspire d’une histoire vraie vécue par un journaliste français. En 2002, un journaliste de RFI, Marc Victor, s’installe à Kaboul. Il ouvre alors un restaurant réservé aux expatriés, L'Atmosphère qu'il gère jusqu'en 2008. La série est née de ce point de départ plutôt exotique. Ce n'est pas vraiment l'histoire de ce journaliste, mais de Jacky.
Afghanistan 2005. Jacky (Gilbert Melki), salopard patenté et patron du resto « Kaboul Kitchen ». Tous les expatriés de Kaboul y viennent faire la fête. Quand sa fille débarque, Jacky ne la reconnaît pas et pour cause, il ne l'a pas vue depuis 20 ans. Elle est venue faire de l'humanitaire. Lui est là pour faire du fric…
Ce pitch aurait pu donner lieu à un drama lourdingue. Heureusement les créateurs (Marc Victor, Allan Mauduit et Jean-Patrick Benes) ont choisi contre toute attente l'angle de la comédie décalée. Il n'y a aucune prétention de réalisme politique dans "Kaboul kitchen" (tournée au Maroc soit dit en passant), d'ailleurs l'ambiance vire souvent à la farce via le personnage du chef de guerre complètement timbré Amanullah (Simon Abkarian).
De fait la série repose entièrement sur les personnages de Jacky et Amanullah, mais quels personnages, et quels acteurs !
Malheureusement les autres personnages sont loin d'être du même niveau, et l'interprétation non plus. Sophie, la fille de Jacky est une tête à claque et ses deux prétendants le photographe et le directeur d'agence de pub pas mieux.
Mais bon quand une série française a un sujet original et deux personnages principaux plus grands que nature, on peut lui pardonner des personnages secondaires pas à la hauteur et des blagues pas toujours très fines.
Saison 1. 12 épisodes de 30 mn.
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