vendredi 5 septembre 2008

UK.TV. La saison 2 de Torchwood débarque sur NRJ12



La chaine NRJ12 démarre vendredi 5 septembre la diffusion de la deuxième saison de "Torchwood" (13x52 mn), spinoff de la série star de la BBC et la plus vieille série de SF au monde"Doctor Who". La série anglaise sera diffusée au rythme de deux épisodes par semaine tous les vendredis à partir de 20h45.

"Torchwood" est une série qui a été créée en 2006 par Russel T. Davies, l'auteur du renouveau de "Doctor Who". Contrairement à cette dernière, la série se déroule en un seul espace temps : à Cardiff de nos jours. On y suit les aventures du Capitaine Jack Harkness qui, à la tête de l'Institut Torchwood, traque les extra-terrestres qui s'aventurent sur notre planète.

Ceux qui ont vu "Doctor Who" nouvelle génération ont déjà croisé le capitaine Harkness dès la première saison dans l'excellent double épisode qui se déroule à Londres pendant la seconde guerre mondiale. Dans "Torchwood", le capitaine Harkness, ancien agent du temps rendu immortel dans un épisode de "Dr Who", prend la tête de Torchwood. Il est entouré de quatre co-équipiers.

Le principal signe distinctif du héros de cette série est sa bisexualité. On le voit ainsi draguer et embrasser des hommes. Un fait encore assez rare dans les séries grand public pour être signaler ici. Mais à part ça que vaut ce spin off?

Bien à vrai dire, on peut passer un bon moment en regardant "Torchwood" à condition de n'être pas trop difficile. La série se situe au niveau d'une série de SF classique et semble être destinée surtout au public adolescent. Les scénarios sont souvent juste potables, et les personnages moyennement attachants et quelque peu caricaturaux (à commencer par le capitaine Harkness lui-même).

En fait, c'est dans cette série particulièrement qu'on retrouve la fascination de Russel T. Davies pour les séries adolescentes américaines comme "Buffy contre les vampires".

Si "Doctor Who" supporte quelques concessions grâce à son personnage principal fort et ses possibilités quasi illimitées en matière de trame scénaristique, tel n'est pas le cas de "Torchwood" qui s'effondre comme un château de cartes face à la volonté des producteurs et scénaristes de plaire à tout le monde. "Torchwood" n'est pas mauvais, mais ce n'est qu'une série calibrée parmi d'autres, et montre que les Anglais peuvent quand ils le veulent produire des séries aussi formatées que les Américains. Bonne ou mauvaise nouvelle, à vous de décider.

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