samedi 27 septembre 2008
UK.TV. Nick Cutter et les portes de l'insipide?
Voilà un titre je reconnais un peu provocateur pour parler de la série de ITV "Primeval" rebaptisée en France "Nick Cutter et les portes du temps". La première saison (de six épisodes de 52 mn) a été diffusée l'hiver dernier sur M6. Une deuxième saison (de sept épisodes) a été diffusée en Grande Bretagne et une troisième est déjà en cours de production.
"Primeval / Nick Cutter" a été créée par Adrian Hodges et Tim Haines, qui sont à l'origine de la série documentaire très populaire de la BBC "Walking with..." qui proposait une reconstitution la plus réaliste possible du temps des dinosaures.
Ici nous sommes bien dans la fiction et nous suivons les traces d'un paléontologue (Nick Cutter), traumatisé par la disparition de sa femme, également paléontologue, huit ans plus tôt. Avec son ancien élève et assistant Stephen Hart (le beau gosse de service), il mène une vie tranquille de professeur d'université jusqu'à... l'apparition soudaine et forcément inexpliquée d'animaux préhistoriques dans une forêt. Lors de son enquête, Nick découvre une porte qui mène à la préhistoire et croit entre-apercevoir sa femme.
C'est au cours du premier épisode que va se constituer l'équipe de Nick Cutter : la jeune et jolie Abby Maitland (qui se promène souvent en petite culotte dans son appartement mais c'est pour une très bonne raison!) et Connor Temple (le geek de service). L'équipe va devoir collaborer avec l'Etat représenté ici par Claudia Brown (une jolie fonctionnaire qui va tomber amoureuse de Nick) et Sir James Peregrine Lester (le pas très gentil de service).
Ce qui frappe de premier abord dans cette série est la volonté évidente de marcher sur les plates bandes de Doctor Who et d'engendrer de nombreuses ventes à l'international.
En fait, la série fait surtout penser à "Torchwood", le très moyen spin-off de Doctor Who : Héros pas très charismatiques, intrigues pas très fouillées, et une tentative désespérée d'effacer toute référence à la culture anglaise dans le programme. Seuls les effets spéciaux sont vraiment convaincants (on voit bien à l'écran les neuf millions d'euros investis dans la première saison).
Encore une fois, Primeval n'est pas une série désagréable pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant, mais à force de vouloir plaire à tout le monde, ces séries anglaises finissent par sembler un peu insipides.
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